Le producteur et le consommateur sont liés l’un à l’autre
Ils sont Liés pour le meilleur et pour le pire dans le choix technique, le choix de consommation, le choix de société, d’où implications évidentes.
Le problème quotidien devenu majeur, de la production des aliments et de leur mise à disposition auprès des consommateurs, est évoqué crûment en l’abordant sous un autre angle, l’énergie.
L’agriculture est donc soumise à 4 types d’énergies
- – L’énergie animale qui a pratiquement disparu dans les agricultures occidentales industrialisées;
- – l’énergie humaine qui diminue en importance en raison de la mécanisation et du coût de la main d’œuvre;
- – l’énergie solaire, souvent très mal exploitée en agriculture;
- – l’énergie fossile, celle qui domine la consommation énergétique en agriculture. Elle est employée pour la fabrication des engrais de synthèse, des pesticides, le séchage (et aussi la dessiccation, la déshydratation) des récoltes, leur transformation et leur transport sur des lieux éloignés de consommation.
Sur certains de ces points, l’agriculture biologique est très économe en énergie (utilisation de machines agricoles moins lourdes, donc consommant moins de carburant, absence d’herbicides, recyclage des déchets, non-utilisation d’engrais de synthèse dont la fabrication, est très « énergivore », promotion d’une consommation plus régionale des productions, etc.
Globalement, on peut noter que les coûts énergétiques de l’agriculture biologique sont plus de deux fois inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle. L’énergie, voila donc un nouvel étalon qui semble devoir singulièrement concurrencer le dollar ou l’or …!
S’alimenter écologique ? Quelles en sont les implications ?
- – Se nourrir de produits naturels issus de l’agriculture biologique, donc participer à la promotion d’une agriculture non polluante;
- – consommer des produits saisonniers et refuser les cultures hors-saison ou les cultures « forcées »;
- – consommer essentiellement les produits locaux et régionaux et ne pas se nourrir de productions nécessitant un transport long et coûteux, nous sommes ici dans le domaine de la résonance « vibratoire » des aliments avec l’individu;
• l’asiatique aura une céréale préférentielle : le riz,
• l’européen sera mieux adapté au blé dans les régions tempérées, à l’épeautre ou au seigle dans les régions plus froides.
• les agrumes conviennent parfaitement aux zones méditerranéennes,
• les pommes seront mieux adaptées sur les régions moins chaudes.
- – s’alimenter de produit le plus possible à l’état brut , donc ayant subi peu de transformation industrielle;
- – consommer le plus possible à l’état cru, autant que les productions le permettent et si l’état digestif le tolère;
- – consommer d’abord les protéines végétales, les sous-produits animaux et les fruits de mer plutôt que les protéines animales fort coûteuses en énergie de production, à valeur égale, les calories du pain sont 40 fois moins chères que celles du beefsteak, les protéines du pois 6 fois moins chères, etc;
- – se nourrir écologique, c’est se nourrir avec tout ce que la nature nous offre et non pas avec tout ce que l’industrie
agro-alimentaire nous offre!…
La façon de s’alimenter doit être un acte responsable. Ses répercussion sociales sont négligées, passées sous silence, peut-être parce qu’elles remettent en cause trop radicalement notre société …
[via] vertsante.com
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