En matière d’alimentation, ce qui compte le plus, ce n’est pas le poids brut des aliments ingérés, mais la qualité des substances vitales qu’ils contiennent.
L’ organisme humain n’attends pas d’absorber quotidiennement une quantité importante d’aliments, mais plutôt de trouver dans sa ration les nutriments essentiels dont il a besoin. Par exemple, on ne peut pas comparer deux légumes apparement identiques, ce serait malhonnête d’ignorer les diférences spécifiques qui les caractérisent. :
– l’un de culture forcée, industrielle, avec emploi d’engrais chimiques et de pesticides, donc polluée;
– l’autre de culture logique (biologique) réalisée selon l’application de l’ensemble des techniques agrobiologiques naturelles.
Des différences analytiques fondamentales entre les productions issues des deux méthodes agricoles.
La recherche d’une alimentation saine ne doit pas apparaître comme une excentricité un peu folle, caractéristique des excès de notre temps, mais plutôt comme une condition logique de survie dans un état de santé satisfaisant. Ces recettes de santé ( alimentation écologique ) ont traversé des siècles en se colportant de bouche à oreille. S’il a pu en être ainsi dans l’antiquité où les prêtres-médecins ne transmettaient leurs secrets qu’aux initiés qui leur succéderaient, les livres sur le bon usage des plantes – et aussi des minéraux et des bêtes de création – ont fleuri à toutes les époques depuis l’invention de l’imprimerie.
C’est dans leur pages que les générations passées ont glané leur savoir, avec d’autant plus de créance qu’ils avaient généralement pour auteurs des médecins; c’est toujours à la même source qu’ont puisé nos grands-mères et que se reportent aujourd’hui ceux qui tiennent la nature pour le meilleur des guérisseurs. Par bonheur, il y a « le livre ». Il est de tous les âges, de tous les formats. Tantôt, c’est un énorme in-folio, à reliure de parchemin rongée par les rats et fermée par des lanières de cuir, tantôt, c’est un pauvre volume broché, recouvert de papier journal ou protégé par un ancien calendrier vide-poches.
Ce qui singularise l’alimentation écologique c’est qu’elle responsabilise le consommateur, qu’elle le rend co-responsable avec le producteur. Il est impératif d’éplucher des ouvrages sur les plantes, il y en a tellement et tous se rejoignent à travers les siècles, aussi bien dans leurs indications et formules que dans leur esprit. Nous en reparlerons plus loin dans nos articles.
L’Abbé Kneipp affirmmait [ Ma cure d’eau, Retaux & Fils, éditeurs – Paris 1891 ]: « c’est pour les pauvres que je me suis livré à la recherche de toutes les bonnes plantes qui jouissaient de l’estime des hommes…».
[via] alimentation biologique (1982), histoire des plantes (1615)
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